17 09 2013

Le triptyque du projet

Catégorie : Hors sujet

On appelle triptyque, les trois éléments qui sont censés représenter la gestion idéal d’un projet. Respecter les coûts définis avant son lancement, livrer dans les temps, selon un planning défini à l’avance et respecter la qualité promise… C’est tout ?

Coût

Le coût d’un projet, c’est son devis, qui doit être estimé et examiné avant le lancement. Ce devis se fait à partir d’un cahier des charges précis. C’est le meilleur moyen d’éviter les sortie de route dues à l’addition de fonctionnalités et de besoins supplémentaires. Ces besoins vont forcément s’agrandir si les délais explosent.

Délai

Le coût et les délais vont de paire. On ne peut pas présenter un devis réaliste si on ne connaît pas par avance la charge de travail, donc le nombre de jours qui seront nécessaires pour mener à bien le projet. Avant le lancement de la réalisation, un planning précis sera donc élaboré. Et tout au long du projet, un contrôle minutieux du respect de ce planning sera réalisé par l’agence ou le chef du projet. Si ce dernier considère qu’il a « d’autres chats à fouetter » : changer d’intermédiaire ! La réussite du projet en dépend : livrer en retard est une catastrophe dans certains cas : les coûts augmentent, le projet n’est plus rentable, sa qualité en pâtit.

Qualité

Buggé ou mal imprimé, c’est le projet final qui sera jugé : raison de plus de soigner la qualité. Bien sûr les délais peuvent être réduits, et l’ensemble du travail pourra être exécuté dans l’urgence, mais n’oublions pas que les clients et les concurrents du projet le jugeront sur la qualité du produit final. Seule la qualité de l’exécution reste ; raison de plus pour prendre le temps de bien travailler. Mais la qualité correspond aussi à la conformité du produit livré avec ses spécifications de départs (selon les coûts et les délais). Là, il s’agit de conformité.

Adéquation

Pourquoi un simple triptyque ? Le triangle apparait équilibré, ses segments se répondent, ça fait « joli ». Néanmoins, je pense qu’il en manque un : l’adéquation. C’est la réponse des moyens aux besoins. Un projet peut correspondre aux 3 autres critères de réussite (ça n’arrive que trop peu souvent malheureusement), mais ne pas répondre correctement aux besoins réels ou à la disponibilité du commanditaire pour le faire vivre. Bref, développer ou imprimer une « usine à gaz » n’est pas rentable sur le long terme.