07 04 2010

L’image en 300 dpi

Catégorie : Hors sujet, Print

De nombreuses fois, pour de l’édition papier, on vous réclamera des image en 300 dpi, dites « hautes def ». Qu’est qui ce cache derrière ces appellations?

L’édition papier est aussi exigeante que le web concernant les contraintes techniques, surtout au niveau de l’image : 300 dpi est devenue la norme à respecter en terme de résolution d’image. Mais pourquoi 300 dpi ? Tout vient de la linéature lors de l’impression. Rappelons que la linéature désigne la fréquence des points de trame au pouce. La trame traduit l’image en une suite ordonnée de points de taille variable, pour restituer les nuances de couleurs.

L’imprimerie industrielle utilise des mesures standard en ligne par pouce (lpp) correspondant à différentes qualité d’impression : de 65 à 85 pour les journaux et de 133, 150, 175 lpp pour les magazines et plaquettes institutionnelles. Parce qu’elles apportent une qualité supérieures de détails – un grain plus fin – les linéatures élevés sont utilisé en impression publicitaire, elles sont variables également selon le papier. Le papier journal, trop absorbant, ne pourra résister à une linéature de 150.

La règle de la résolution d’image exige pour obtenir une qualité suffisante lors de l’impression que cette dernière soit le double de la linéature d’impression. La majorité des imprimés étant traité en linéature 150, voilà pourquoi, le 300 dpi est devenu un standard.

CQFD ?

Pas vraiment, vous aurez compris que pour un journal, imprimé en trame 85, les images d’au moins 170 dpi (85×2) seront considérées comme « hautes def ». Faut-il augmenter cette résolution pour gagner en qualité ? L’oeil humain a ses faiblesses, et ne pourra faire la différence entre une même image en 600 dpi et en 300 dpi imprimée en trame 150. Autant l’augmentation de la résolution n’a aucune incidence en terme de qualité, autant sa diminution sera visible. Le rééchantillonnage d’une image par des application comme Photoshop ne peut exéder 120 % de sa taille d’origine si l’on veut garder un piqué et une netteté satisfaisante. Le rapport 1/2 entre résolution et trame est un point d’équilibre, et il convient de le respecter.